RETRAITES: BLOCAGE RECONDUIT DU DÉPOT DE PETROLE À CHIGNIN (Savoie).

Aujourd’hui, mardi 21 septembre 2010, dès 5 heures du matin, une cinquantaine de militants syndicaux, FO, Solidaires, SUD , CGT ont entamé le deuxième jour de blocage du dépôt de carburant de Chambéry à Chignin (Savoie) à l’appel commun des syndicats des communaux de Chambéry. Ils sont soutenus dans leur action par une délégation de l’Union Locale Cgt du Grésivaudan (Isère).

Un appel est lancé, afin que les militants de l’Isère viennent soutenir cette action, à quelques jours de la manifestation nationale contre le projet de réforme des retraites de Sarkozy/ Woerth/ Fillon. De partout faisons entendre nos choix par l’action.

Lundi 20 septembre, dès 8 heures, une trentaine de militants de FO, Solidaires, SUD, CGT ont bloqué toute la journée le dépot de pétrole de Chambéry à CHIGNIN (Savoie).

Le mouvement est reconduit demain, aux aurores.

Appel aux militants de venir soutenir cette action, chacun à son temps avec ses moyens.

————————————————————-

Si les directions syndicales veulent vraiment mobiliser les travailleurs contre la contre réforme , elles doivent être conséquentes en lançant immédiatement un appel à la grève générale jusqu’au retrait à partir du 23/09, et en la préparant dans tout le pays !

Retraite à 60 ans
À taux plein/ sans décote
Pas un mois de plus
PAS UN EURO DE MOINS
Retrait la réforme Sarkozy/ Woerth/ Fillon

————————————————–

Action militante à l’initiative de l’Union Locale Cgt du Grésivaudan, de l’Union Départementale CGT de l’Isère et du collectif contre la réforme des retraites « les jours heureux »: dimanche 19 septembre 2010, rond point de Crolles (Isère)

Wikio - Top des blogsWikio - Top des blogs - Divershttp://www.wikio.fr

Un commentaire

  1. http://www.liberation.fr/societe/01012291451-retraites-pas-d-assouplissement-pour-les-meres-de-trois-enfants

    Le ministre du Travail Eric Woerth rejette l’idée d’un maintien de la retraite à taux plein à 65 ans pour les femmes ayant élevé trois enfants, dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France à paraître mardi.

    « Ce n’est pas le sujet », estime Eric Woerth, car les salariés qui partiront demain à 67 ans sont des « personnes qui ont interrompu à un moment leur carrière par choix et sont deux fois moins concernées par le minimum vieillesse, mais aussi de salariés étrangers qui ont acquis des droits à la retraite en France et attendent l’âge de fin de décote ». « S’il y a des injustices, il faudra les corriger mais les mesures d’âges de 62 et 67 ans sont essentielles au financement de notre système », insiste-t-il.

    Il confirme par ailleurs les marges de manœuvre des sénateurs, qui doivent commencer l’examen du projet de loi lundi prochain en commission.

    « Au Sénat, je souhaiterais que l’on puisse avancer sur trois sujets. Le gouvernement est prêt à augmenter le nombre de personnes handicapées pouvant bénéficier d’un régime de préretraite. Nous devons par ailleurs répondre aux craintes des chômeurs âgés », explique le ministre.
    Amendements

    « Enfin, on doit aller au bout du débat sur l’égalité hommes-femmes face à la retraite », ajoute-t-il, ajoutant que les sénateurs devront aller « plus loin » que la sanction d’1% de la masse salariale prévue dans l’actuel projet pour les entreprises mauvaises élèves. Le ministre ne donne pas plus de précisions.

    « Sur ces sujets, il y aura des amendements soit du gouvernement, soit de la majorité sénatoriale », ajoute Eric Woerth.

    Dans la foulée de la grosse mobilisation des salariés le 7 septembre, le gouvernement avait déjà annoncé des aménagements sur ces trois sujets, dont une nouvelle allocation pour les chômeurs âgés.

    Une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites est organisée jeudi.

    Dans cette même interview, Eric Woerth exprime son souhait de rester au gouvernement après le remaniement prévu à l’automne, avançant « deux raisons ».

    « La première est que je considère qu’il n’y a pas d' »affaire Woerth » », a-t-il dit en faisant allusion aux développements de l’affaire Bettencourt. « On a beau depuis quatre mois salir mon nom et celui de ma famille, j’ai ma conscience pour moi ».

    « La seconde raison est que je bénéficie du soutien du président de la République », a-t-il ajouté.

    (Source AFP)


Comments RSS TrackBack Identifier URI

Laisser un commentaire

  • ARCHIVES