Caterpillar : une lutte exemplaire, un vote exemplaire !
La crise actuelle est celle d’un système fondé sur la course au profit maximum, à tout prix. A tous ceux qui en jouissent sans vergogne avec des revenus annuels supérieurs à des centaines d’années de SMIC, les travailleurs qui prennent dans la figure le chômage, les pertes de salaires, le surendettement et tout ce qui s’en suit, sont de plus en plus nombreux à répondre : « Nous ne paierons pas votre crise ! »
C’est dans ce combat que s’inscrivent les salariés des sites Caterpillar de Grenoble et Echirolles. En avril dernier, ils ont dit haut et fort devant tous les travailleurs du pays qu’ils ne croyaient pas à la démagogie populiste de Sarkozy, qui deux jours après la fermeture définitive d’Arcelor Mittal Gandrange, promettait de venir à leur « secours » ! Le 6 mai, ils ont signifié qu’ils n’acceptaient pas le chantage à l’emploi. Pour la direction, l es résultats de ce « référendum » qu’elle avait réussi à imposer étaient acquis d’avance. Elle a pris le camouflet en pleine figure. Bravo les Cater !
Les salariés consultés ont refusé de valider le licenciement de 600 d’entre eux. Ils ont refusé de choisir entre licenciements et surexploitation. Ils ont rejeté les horaires tournants, une flexibilité et une exploitation accrues, en « contrepartie » d’une réduction de 733 à 600 du nombre de postes supprimés.
Résultats du référendum :
Stop à la répression !
La réponse de la direction de Caterpillar qui déclare que si son plan n’est pas mis en oeuvre, « c’est la totalité des emplois qui risquent d’être menacés » est une véritable provocation, tout comme son maintien des sanctions contre 19 grévistes. La levée de ces sanctions est un préalable à la reprise des négociations pour les organisations syndicales.
Ce positionnement dur de la direction de Caterpillar correspond à un aiguisement général de la lutte de classe. Les grandes entreprises monopolistes et leurs sous traitants veulent endiguer la combativité et la radicalisation des luttes dans les entreprises touchées par le chômage partiel massif et les « plans sociaux ».
La solidarité et le soutien financier qui se sont développés traduisent la conscience que c’est « tous ensemble » que nous devons faire front et non dans des luttes isolées.
Solidarité avec les Cater ! Indemnisation à 100 % du chômage partiel ! Interdiction des licenciements dans les groupes et l eurs sous-traitants, Caterpillar, Continental, Molex, Tyco et
tous les autres !Le 08 mai 2009
Comité de l’Isère du Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF)PCOF wikipedia Adresse locale : pcof.38@laposte.net |
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