GRÉVE DANS LE SECTEUR PRIVÉ : VOS DROITS / Cinq fiches Grève dans le secteur privé : Qu’est-ce qu’une grève ? Comment participer à une grève dans mon entreprise ? Comment participer à une manifestation nationale (ou locale) ? La perte de salaire. La protection du droit de grève.

Droit en liberté-36

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MOUVEMENT CONTRE LA REFORME DES RETRAITES SARKOZY/ WOERTH/ FILLON: DECLARATION DE LA CGT DU 6 NOVEMBRE 2010: Le 6 novembre : une nouvelle étape d’un mouvement hors du commun

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1- RÉFORME DES RETRAITES/ Une importante déclaration du collectif « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites »: PAS DE PROMULGATION, PAS D’APPLICATION. / 2- APPEL À UNE RENCONTRE NATIONALE DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES INTERPROFESSIONNELLES À TOURS/. 3- Maison de la Grève. Rennes

Le Collectif national « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites », qui avait
contribué au printemps à lancer la bataille des idées, affirme sa détermination à continuer à lutter
contre la promulgation de la contre-réforme. Il apporte tout son soutien à l’installation d’une
bataille de grande ampleur pour empêcher sa promulgation et son application.


APPEL  À UNE RENCONTRE NATIONALE DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES INTERPROFESSIONNELLES À TOURS.

Ce qui se fait ailleurs…

Maison de la Grève. Rennes

samedi 30 octobre 2010, par rennes info

Depuis mercredi une « maison de la Grève » est ouverte dans les anciens locaux CFDT à Rennes (très propres et très spacieux!)) squattés par des syndicalistes (CNT, SUD, CGT, SLB…),des libertaires (des camarades de La Digne Rage entre autres..),des autonomes,des gens sans étiquette spécifique. Une assemblée générale interpro s’y tenait tous les jours, elle sera désormais bi-hebdomadaire. En espérant que le lieu tienne !
voir communiqué ci-dessous.

Maison de la Grève.
Rennes L’Assemblée Générale Interprofessionnelle de Rennes a occupé mercredi 27 octobre un lieu appelé « maison de la grève » pour faire perdurer l’expérience antagoniste de grève et de blocage économique visant à s’opposer à la réforme du régime des retraites.

Pour permettre au plus grand nombre de participer à la lutte, pour tisser des solidarités, conquérir de nouveaux droits, nous avons réquisitionné ce lieu et le voulons au service des luttes populaires.

Ce lieu appartient à la municipalité rennaise, donc aux rennais.

Nous pensons que dans une ville où la majorité municipale est préoccupée de livrer la ville aux spéculateurs, aux hôteliers de luxe et autres adorateurs de centre des congrès d’affaires, nous n’avons fait qu’équilibrer un peu le balancier.

Par le passé la municipalité a répondu par le mépris ou la répression aux revendications d’attribution de lieux au service des luttes populaires.

Nous invitons les rennais et les rennaises, singulièrement ceux investis dans les collectifs, partis, syndicats, associations prenant part aux luttes contre les régressions sociales dont la réforme des retraites, à se positionner et à faire savoir à la municipalité leur souhait de voir perdurer notre lieu et leur refus de toute réponse répressive à notre initiative.

Aux plus motivés d’entre eux nous souhaitons redire que la lutte, les grèves et les actions de blocages continuent et que notre porte est grande ouverte.

Maison de la grève, rue de la Barbotière, Rennes.

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RETRAITE/ ATTENTION LE GOUVERNEMENT POUSSE NOS JEUNES A LA GUERILLA POUR FAIRE BASCULER L’OPINION.

Pousser les jeunes à la guérilla pour faire basculer l’opinion

L’Assemblée générale des enseignants des Hauts-de-Seine, comme le maire de la ville, ont accusé la police d’attiser les tensions :

« L’objectif de cette manœuvre est clair : discréditer le mouvement social en provoquant les jeunes des quartiers populaires pour les pousser à l’affrontement afin d’obtenir des images de prétendue “guérilla urbaine” et retourner l’opinion publique très majoritairement opposée à la réforme des retraites. »

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Retraites : manifs lycéennes ou « scènes de guérilla urbaine » ?

Par Zineb Dryef | Rue89

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Retraite : la joint-venture des frères Sarkozy contre les régimes par répartition

Joint venture: une co-entreprise si l’on préfère.

Dans le tumulte actuel de la réforme des retraites, syndicats et opposition font à Nicolas Sarkozy d’innombrables reproches. Tout particulièrement celui de faire porter le poids de l’effort quasi exclusivement au monde du travail et presque pas au capital. Mais, dans le flot des griefs, il en est un qui est rarement adressé au chef de l’Etat: celui de vouloir déstabiliser le système de retraite par répartition – l’un des pivots du modèle social français –, et de faire le jeu du système individuel de retraite par capitalisation – l’un des ressorts du capitalisme anglo-saxon.

Pourtant, beaucoup de grands opérateurs privés intervenant dans le domaine de la protection sociale sont convaincus que la réforme, telle qu’elle se dessine, va conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition. Elle va donc être propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près, comme Prefon, un fonds de capitalisation destiné à la fonction publique. Beaucoup de grands opérateurs privés, dont le groupe Malakoff Médéric, qui a pour délégué général un certain Guillaume… Sarkozy, le frère du chef de l’Etat.Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée… en famille! Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP).

Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile. Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Elysée, ce qui montre bien le double jeu présidentiel.

L’histoire commence en 2006. A l’époque, Guillaume Sarkozy traverse une mauvaise passe. L’entreprise textile dont il était le PDG a piqué du nez, et il est éconduit de manière peu glorieuse des instances dirigeantes du Medef. De bonnes fées veillent pourtant sur lui. Il est parachuté à la tête du groupe Mederic, qui se rebaptisera quelque temps plus tard Malakoff Médéric. Il s’agit de l’un de ces organismes de retraite complémentaire financièrement très riches, qui se sont progressivement détachés de leur monde d’origine, celui du mouvement mutualiste et coopératif, pour muter à vive allure en de curieux ovnis financiers, contrôlés par personne: ni véritablement par leurs sociétaires ou cotisants, ni par les marchés financiers.

Pour Guillaume Sarkozy, c’est une aubaine. Le voilà soudainement délégué général d’un groupe financier peu connu du grand public mais financièrement puissant, et qui compte dans le microcosme du capitalisme parisien. C’est ainsi, au titre de la participation au capital que détient Médéric, que Guillaume Sarkozy fait son entrée en 2008 au conseil de surveillance du groupe Le Monde, conseil qu’il devrait quitter dans les semaines à venir après le bouclage du rachat du Monde.

C’est donc à cette époque que prend forme l’idée d’une association entre Médéric et la CDC, en vue de créer une «joint-venture», une co-entreprise si l’on préfère, dont l’ambition est de jouer un rôle majeur dans les années à venir sur le marché de la retraite complémentaire.

Pour Guillaume Sarkozy, il s’agit d’un coup formidable car c’est, à plus d’un titre, une alliance contre nature. La Caisse des dépôts est en effet le pilier auquel est adossé le système des retraites par répartition. C’est elle qui gère plusieurs caisses très importantes ainsi que le Fonds de réserve des retraites (FRR), que Lionel Jospin a créé et dont la droite n’a pas poursuivi la montée en puissance. La CDC joue donc là l’une de ses missions d’intérêt général majeures: assurer la solidité et la pérennité des régimes par répartition.

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événement

Ignacio Ramonet : « On voit s’exprimer, en ce moment, la légitimité sociale »

Face à la surdité et à l’arrogance du gouvernement, Ignacio Ramonet, président de l’association Mémoire des luttes, en appelle à la légitimité sociale et à celle de la démocratie participative.

Qu’exprime, selon vous, l’ampleur de la mobilisation pour la défense des retraites ?

Ignacio Ramonet. Peu à peu, chacun se rend compte que le projet gouvernemental va le toucher et qu’en un sens, cela va se payer en années de vie. Au-delà, il y a un malaise social plus global, qui n’a pas pu s’exprimer depuis le déclenchement de la crise, financière puis économique, en 2008. On observe également le refus d’un certain mode de gouvernement, fait d’arrogance, de superbe, de suffisance. Ce qu’on peut appeler « l’esprit du Fouquet’s », dont l’affaire Woerth est l’une des illustrations récentes. Le pouvoir s’obstine à nier l’implication d’un ministre dans une affaire qui le lie à des milliardaires, à des classes extrêmement favorisées. Cela suscite un vrai ras-le-bol dans la population. Et j’ai l’impression qu’au fil des journées de protestation, chaque citoyen prend conscience qu’il peut s’associer au mouvement. Ainsi, celui-ci prend de l’ampleur. Progressivement, 
il traduit l’ensemble des malaises de chacun.

Hier, Nicolas Sarkozy a estimé que le dossier des retraites était clos. Que faire face à une telle surdité ?

Ignacio Ramonet. Sur le plan de la légalité parlementaire, le délai est relativement court, puisqu’on estime que d’ici à mercredi ou jeudi, le Sénat finira par voter cette loi, qui reviendra alors à l’Assemblée. Et d’ici une dizaine de jours, du point de vue de cette légalité parlementaire, l’affaire sera close. Mais en démocratie, il y a aussi d’autres légitimités. On voit ainsi s’exprimer, en ce moment, la légitimité sociale, d’ailleurs reconnue par la Constitution au travers du droit de grève et du droit à la manifestation. Même si le pouvoir y reste sourd, cette légitimité est majoritaire dans le pays, comme le montrent tous les sondages. Il serait imprudent pour le gouvernement de s’obstiner à ne tenir compte que d’une seule légitimité et à ne pas reconnaître les autres, tout à fait légales en démocratie. Par ailleurs, nul n’ignore que le président de la République avait affirmé, dans son programme présidentiel, qu’il ne toucherait pas à la retraite à 60 ans. Il a rompu unilatéralement le contrat moral qu’il avait passé avec les Français. Par conséquent, on est en droit de se réclamer encore d’une autre légitimité, celle de la démocratie participative : puisque le président change son programme, il doit soumettre sa proposition aux électeurs. C’est pourquoi certains réclament, à mon avis à juste titre, un référendum.

Actuellement, d’autres mouvements se développent en Europe, contre les plans d’austérité. L’issue au bras de fer en France est-elle à rechercher du côté de mobilisations à l’échelle européenne ?

Ignacio Ramonet. Il y a des manifestations très importantes dans un grand nombre de pays, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Roumanie… En Grèce, il y a eu six grèves générales. Donc, effectivement, il faudrait une journée européenne d’action. J’ajoute que certains des pays où les protestations sont les plus fortes sont gouvernés par la social-démocratie. Et donc, beaucoup de citoyens se demandent si la social-démocratie, quand elle est au pouvoir, n’en vient pas à accepter elle-même les consignes du Fonds monétaire international (FMI), lui-même dirigé par un social-démocrate. Il y a par conséquent une hypothèque, que les partis sociaux-démocrates doivent lever. À cet égard, on peut se réjouir qu’en France, le PS annonce que, s’il revient au pouvoir, il rétablira l’âge légal à 60 ans. Même s’il n’écarte pas la possibilité de faire une réforme du système des retraites.

En quel sens peut-on dire que la question des retraites est un enjeu de civilisation ?

Ignacio Ramonet. On a bâti des sociétés plus avancées, plus civilisées, dans la mesure où on a mis au point des systèmes de retraite permettant d’éliminer l’une des grandes terreurs de l’Occident, à savoir la détresse des vieillards. Aujourd’hui, c’est cela qui est menacé. Tout le monde sait que la question des retraites implique l’ensemble des familles, par conséquent la société, donc la civilisation. Il faut aussi souligner que, dans certains pays, l’une des mesures que prend la gauche, quand elle arrive au pouvoir, c’est précisément l’abaissement de l’âge de départ à la retraite. La Bolivie d’Evo Morales l’a ainsi fait passer de 65 à 58 ans ! Cela correspond à une aspiration profonde des populations.

Ignacio Ramonet a notamment publié 
le Krach parfait, éditions Galillée, 2009.

Entretien réalisé par Laurent Etre

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SOLIDARITE AVEC LES SALARIES DE DURA LA TALAUDIÈRE/ Molex: le groupe américain refuse de financer la suite du plan social.

Les salariés de DURA LA TALAUDIERE dans la LOIRE sont en grève sur les salaires depuis 4 jours et la direction d’entreprise n’a pas trouvé mieux que d’assigner 22 salariés (dont 4 élus CGT) au tribunal aujourd’hui même à 11H.

Le patronat de la métallurgie face à la tension qui monte augmente la répression contre la CGT et ses militants.

La solidarité doit être au plus haut dans nos rangs..

Merci d’envoyer vos mots de soutien à luttes@ftm-cgt.fr

Et mots de protestation au fax de la direction : 04 77 53 87 92

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Dura à La Talaudière : soutien massif aux salariés en grève

Une délégation de deux cents manifestants est venue soutenir les salariés en grève  / Philippe Vacherzoom

Une délégation de deux cents manifestants est venue soutenir les salariés en grève / Philippe Vacher

En grève illimitée depuis lundi (salaires, conditions de travail…), les agents de production de Dura (sous-traitance automobile) ont bénéficié d’un soutien extérieur. Alors que vingt-deux d’entre eux étaient assignés à comparaître devant le tribunal de grande instance de Saint-Étienne (voir notre édition de mercredi 13 octobre), cheminots, ex-salariés d’Ackers, mais aussi représentants syndicaux de la CGT, de FO, Solidaires, pour ne citer qu’eux, se sont déplacés sur les lieux. Près de deux cents personnes au total. Dès 14 heures, alors que les grilles de l’établissement étaient toujours barricadées par les salariés grévistes, une deuxième action était montée. En effet, un cordon humain tout autour du rond-point adjacent à l’entreprise était installé. Pendant près de deux heures, la circulation a été ainsi été interrompue sur cet axe (La Talaudière-Saint-Étienne), très fréquenté. Une opération qui s’est relativement bien passée, même si on a pu noter ici et là quelques invectives d’automobilistes mécontents.

À l’heure où nous mettions sous presse, nous étions sans nouvelles d’une éventuelle décision du tribunal. Et donc de la suite donnée au mouvement.

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Syndicat Cgt Tyco Electronics France SAS

Le jeudi 14 octobre 2010

SOUTIEN-SOLIDARITE AUX SALARIÉES DE DURA LA TALAUDIERE

Dernière info:

Les Molex envisagent de poursuivre leur ancien employeur

Voici le communiqué de C. Estrosi concernant Molex.

« Je ne laisserai Molex fuir ses responsabilités et trahir un seul de ses engagements »

Christian Estrosi, ministre chargé de l’industrie, condamne avec la plus grande fermeté l’attitude du groupe américain Molex qui vient d’enclencher brutalement et sans aucune concertation la liquidation judiciaire de sa filiale française. Cette filiale est chargée du paiement des congés de reclassement et du Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE). A ce jour, sur 283 salariés,19 sont encore en congés de reclassement et n’ont pas reçu l’intégralité des sommes qui leur sont dues au titre du PSE. Ces salariés n’ont pas reçu le versement de leur congé de reclassement pour le mois de septembre. Des aides au titre de la création d’entreprises ou de la formation sont également dues.

Christian Estrosi exige du groupe Molex qu’il prenne toutes ses responsabilités en assumant sans délais chacun des engagements pris devant lui.

Le ministre chargé de l’industrie entend user de tous les moyens de droit possibles afin que Molex garantisse le paiement des sommes dues aux salariés.

Christian Estrosi a ainsi déclaré : « Je ne laisserai pas Molex fuir ses responsabilités et trahir un seul de ses engagements.

Il y a un an, alors que tout semblait perdu et le dialogue social totalement bloqué, j’ai obtenu le retour des dirigeants de Molex autour de la table des négociations avec, à la clé, la signature d’un Plan de sauvegarde de l’emploi doté d’un montant de plus de 27 millions d’euros, et le maintien d’une activité industrielle à Villemur-sur-Tarn.

Aujourd’hui, Villemur-Industries (VMI), en plein développement, compte déjà plus de 40 salariés, dont 39 anciens Molex, et dépassera l’objectif initial prévu de 50 salariés avant la fin 2010.

Molex: le groupe américain refuse de financer la suite du plan social

L’américain Molex refuse désormais de donner à sa filiale française l’argent nécessaire pour exécuter le plan social lié à la fermeture de l’usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), après les plaintes de 189 salariés devant les prud’hommes, a-t-on appris de source syndicale.
« Cette décision communiquée mardi à notre avocat Me Jean-Marc Denjean nous confirme les méthodes mafieuses de Molex, avec ces mesures de rétorsion contre les salariés qui contestent leur licenciement économique devant les prud’hommes », a déclaré Guy Pavan, délégué CGT, mercredi à l’AFP.
Les 23 représentants du personnel, licenciés en avril, six mois après le reste des 283 salariés de l’usine, et en congé de reclassement jusqu’en janvier 2011, s’étaient étonnés la semaine passée de ne pas avoir touché leur indemnité de septembre.
« Un liquidateur amiable a été nommé par le tribunal de commerce de Paris et fait le point actuellement sur les disponibilités de la société », expliquait alors la direction, représentée à Paris par le cabinet Hill and Knowlton.
Le liquidateur amiable nommé le 28 septembre, la société BTSG, a précisé mardi dans une lettre adressée à l’avocat des Molex et dont l’AFP a eu connaissance, que la société française « Molex Automotive SARL n’est pas en mesure d’honorer l’échéance du 30 septembre ».
BTSG ajoute que le groupe américain lui a signifié mardi son refus d’apporter les fonds nécessaires à sa filiale, après avoir déjà versé 30 millions d’euros.
« La délivrance de 189 assignations devant le conseil des prud’hommes de Toulouse en date du 24 septembre (…) visant à obtenir une indemnisation supplémentaire équivalent à cinq années de salaires (…) les conduisent à cesser purement et simplement toute forme de soutien financier à leur filiale française », explique la lettre.

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Solidarité des Molex

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TU DONNES A LA RETRAITE CE QUE TU PEUX: MAINTENANT IL FAUT Y ALLER ET MANIFESTER!

Si tu fais parti des 62% des français prêts à manifester, alors c’est maintenant que tu dois manifester!

Si tu fais parti des 69% des français qui trouvent la réforme injuste, alors tu dois manifester cette injsutice!

Si tu fais parti des 71% des français qui sont favorable au mouvement contre la réforme des retraites, alors tu dois venir dans le mouvement!

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Une réforme des retraites surdimensionnée

On peut tout dire de la réforme des retraites, sauf qu’elle est dictée par une contrainte démographique. Elle vise en réalité à réduire la part de la richesse nationale consacrée au financement public des pensions. Les chiffres officiels illustrent  ce dessein, que plusieurs responsables gouvernementaux ont d’ailleurs proclamé.

L’office statistique de la commission européenne, Eurostat vient à point d’actualiser ses projections. Celles-ci  indiquent la part de son PIB que chaque pays de l’Union consacre et devra consacrer au financement des pensions d’ici à 2060, pour faire face au surcoût dû au choc démographique.

La France y apparaît en position très favorable.  C’est un des pays où le papy-boom sera le moins onéreux. Le surcoût n’y dépassera pas un dixième de point de PIB d’ici à 2025 ; et il atteindra un point à son apogée, en 2035, avant de diminuer progressivement jusqu’en 2060.

Bref, le PIB français étant d’environ 2.000 milliards d’euros, le « choc démographique » proprement dit n’impose qu’une réforme d’ampleur dérisoire : de quoi financer un surcoût de 2 milliards d’euros d’ici 2020 et 20 milliards d’ici 2035. Le papy-boom est bien loin d’imposer la réforme en cours, dont l’ampleur  atteint 43,8 milliards d’euros à l’horizon 2018, dont 18,6 milliards pour les seules mesures d’âge, comme le rappelait Eric Woerth le 5 octobre, en la présentant  au Sénat.

Certes, la France est le pays d’Europe où le poids des retraites dans le PIB est aujourd’hui le plus lourd : 13,5% du PIB. Cette caractéristique n’est pas récente. Le coût des pensions atteignait déjà 13,5% du PIB français en 1996. Cette générosité garantit des revenus décents à  la plupart des retraités, de sorte que le taux de pauvreté des personnes âgées est en France un des plus bas du monde.

Mais cela ne semble pas devoir durer. Le faible impact du papy-boom sur les futures dépenses de retraites reflète les effets de la réforme engagée durant l’été 1993 par le gouvernement Balladur.  Ses principales dispositions, qui réduisent drastiquement le niveau des pensions, sont loin d’avoir produit tous leurs effets. D’ici à 2030, le taux de remplacement du dernier salaire par la pension de retraite chutera de 62,3% aujourd’hui en moyenne à 52,9%. Cela correspond à un revenu amputé de 16%, contre 7% en moyenne dans les pays de l’OCDE, comme le rappelle un tout récent document de travail du FMI.

Pourquoi, dans ces conditions, le gouvernement veut-il à tout prix imposer sa réforme ? Il cherche sans aucun doute à réduire le déficit public en comprimant la dépense, alors que le déficit s’est creusé sous l’effet de la crise, par contraction des recettes . Le 3 mai dernier, sur France 2, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, avait tranquillement justifié l’argument de la peur  et l’opportunité à saisir :

« Il y a un sondage qui montre que 75% des Français craignent qu’un jour, la situation de la France rejoigne la situation de la Grèce. C’est peu plausible, parce que la situation de la Grèce est très particulière. Mais cela montre qu’il y a une inquiétude et que donc, les responsables politiques doivent saisir cette opportunité pour dire aux Français : ben voilà, donc si on veut éviter cette situation il faut qu’on fasse des efforts, tous. »

« Tous » ? Pas tout à fait, puisque le bouclier fiscal demeure, et surtout l’amendement Copé, qui exonère  les cessions de filiales d’impôt sur les plus values, et vient de coûter à l’Etat 20,5 milliards d’euros en deux  ans. Si l’on cherche vraiment à réduire le déficit public, peut-être pourrait-on commencer par abroger les plus injustifiables baisses d’impôts.

Le gouvernement sait bien pourquoi il veut d’abord réduire la dépense publique. Il espère ainsi augmenter la dépense privée – et les profits qui vont avec. En matière de retraites, la voie fut tracée il y a belle lurette. Dès 1993, un homme définit la stratégie, qu’il, expliqua ainsi :

« L’encouragement à la création, avec avantages fiscaux, de régimes de capitalisation, n’a pas à être présenté comme une solution, même partielle, à des régimes de répartition qui auraient échoué.

« Les fonds d’épargne-retraite auront toujours en France un rôle marginal et complémentaire. C’est uniquement si l’on pose ce principe que l’on aboutira à obtenir du législateur et des partenaires sociaux l’incitation à de vrais régimes de capitalisation favorisant l’épargne longue et les fonds propres des entreprises. »

Cet homme était Raymond Soubie. Il dirigeait alors un lobbying d’assureurs. Il est aujourd’hui conseiller de Nicolas Sarkozy pour les affaires sociales et, de toute évidence, il n’a pas perdu la main.

 

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INFORMATION:

LES CONSEILLIERS PRUD’HOMAUX SALARIÉS FONT UNE distribution de tract demain devant le palais de justice DE GRENOBLE à 8h30

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